Salon de Quevreville

 Une idée de promenade pour le premier week end de printemps, du 20 au 22 mars?

Venez au salon de peinture de Quevreville la poterie  où en tant "qu'invitée  d''honneur", Edith Molet-Oghia a la joie de présenter de nombreuses œuvres très récentes... entourée également d'artistes locaux.

Vernissage : le vendredi 20 mars à partir de 18h, sous la présidence de Mr Laurent Fabius

Exposition les : samedi 21/3 de 14h30 à 18h et dimanche 22/3 de 10h à 18h00.

L'artiste sera présente sur place durant toute l'expo.

Pour venir à Quevreville la poterie,( 5kms de BOOS), par le plateau Est, prendre par Franqueville St Pierre, sur la route de Paris, au grand rond point de Franqueville (grande pharmacie sur la gauche), prendre à droite direction Quevreville, ensuite suivre les panneaux de signalisation..et infos sur bâche.

 

Michèle Ratel, artiste peintre

Michèle Ratel, artiste peintre impressionniste paysagiste s'est installée à Poses dans l'Eure (27) à 30 km de Rouen.

Ses peintures restituent toute l'atmosphère du bord de Seine :
les fleurs, les brumes du matin, le miroir et la transparence de l'eau.

 

Les week-ends et jours fériés de 9h à 19h

 

 

Atelier galerie du bord de Seine
12, Chemin du Halage
27740 POSES
Tel. [phone]

 

http://www.mratel.fr

 

 

 

Samedi au jardin

LA VIOLETTE

de Charles-Julien Lioult de CHÊNEDOLLÉ (1769-1833)
…

…

" Pourquoi faut-il qu'à tous les yeux
" Le destin m'ait cachée au sein touffu de l'herbe,
" Et qu'il m'ait refusé, de ma gloire envieux,
" La majesté du lis superbe ?

" Ou que n'ai-je l'éclat vermeil
" Que donne le printemps à la rose naissante,
" Quand, dans un frais matin, les rayons du soleil
" Ouvrent sa robe éblouissante ?

" Peut-être pourrais-je en ces lieux
" Captiver les regards de la jeune bergère
" Qui traverse ces bois, et, d'un pied gracieux,
" Foule la mousse bocagère.

" Avant qu'on m'eût vu me flétrir,
" Je me serais offerte à ses beaux doigts d'albâtre ;
" Elle m'eût respirée, et j'eusse été mourir
" Près de ce sein que j'idolâtre.

" Vain espoir ! On ne te voit pas ;
" On te dédaigne, obscure et pâle violette !
" Ton parfum même est vil ; et ta fleur sans appas
" Mourra dans ton humble retraite. "

Ainsi, dans son amour constant,
Soupirait cette fleur, amante désolée ;
Quand la bergère accourt, vole, et passe en chantant ;
La fleur sous ses pas est foulée.

Son disque, à sa tige arraché,
Se brise et se flétrit sous le pied qui l'outrage ;
Il perd ses doux parfums, et languit desséché
Sur la pelouse du bocage.

Mais il ne fut pas sans attrait
Ce trépas apporté par la jeune bergère,
Et l'on dit que la fleur s'applaudit en secret
D'une mort si douce et si chère.

 

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Ce matin, le jardin m'avait réservée beaucoup d'autres surprises.

Le printemps arrive !