Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livre - Page 2

  • Légendes de Seine-Maritime

    Anne Marchand, conteuse, a rassemblé dans ce livre toutes les petites histoires, traditions et légendes qui se racontaient dans nos villages.

    Pour le commander : Legendes_croyances_Seine-Maritime.pdf

    Les Infos Dieppoises ont consacré un article à cet auteur  dont je vous livre un extrait :

    A Saint-Jacques-d’Aliermont, Anne Marchand conte superbement l’émouvante histoire de la Mare aux trésors. Celle-ci se trouve à la sortie du village dans un petit-bois. « La tradition locale raconte qu’une femme riche et hautaine passait près de la grange avec sa charrette tirée par six chevaux, chargée de trésors. La terre s’entrouvrit, jeta des jets de flammes, et l’infortunée disparut dans l’abîme ». Et elle poursuit : « Des fées viendraient s’y mirer. Passe aussi un cheval sans cavalier qu’on entend galoper les nuits de brouillard. Il aurait encore été entendu en 1971 ».

    http://www.infos-dieppoises.fr/Archives2009/LivreCroyances76.htm

    Le site de l'auteur : http://pagesperso-orange.fr/anne.marchand/

  • Il meurt lentement

    Il meurt lentement 
    celui qui ne voyage pas, 
    celui qui ne lit pas, 
    celui qui n’écoute pas de musique, 
    celui qui ne sait pas trouver 
    grâce à ses yeux.

     

    Il meurt lentement

    celui qui détruit son amour-propre,

    celui qui ne se laisse jamais aider.

     

    Il meurt lentement

    celui qui devient esclave de l'habitude

    refaisant tous les jours les mêmes chemins,

    celui qui ne change jamais de repère,

    Ne se risque jamais à changer la couleur

    de ses vêtements

    Ou qui ne parle jamais à un inconnu.

     

    Il meurt lentement

    celui qui évite la passion

    et son tourbillon d'émotions

    celles qui redonnent la lumière dans les yeux

    et réparent les cœurs blessés.

     

    Il meurt lentement

    celui qui ne change pas de cap

    lorsqu'il est malheureux

    au travail ou en amour,

    celui qui ne prend pas de risques

    pour réaliser ses rêves,

    celui qui, pas une seule fois dans sa vie,

    n'a fui les conseils sensés.

     

    Vis maintenant!

    Risque-toi aujourd'hui!

    Agis tout de suite!

    Ne te laisse pas mourir lentement!

    Ne te prive pas d'être heureux!

     

     

    Texte de Pablo Neruda Prix Nobel de Littérature 1971

  • Jehan Le Povremoyne

    Eugène Coquin dit Jehan Le Povremoyne, Journaliste


    «Ce sont mes grands-parents qui m'ont appris ce que je sais de mon bien aimé Pays de Caux, des choses qu'on n'apprend pas dans les livres.»

    Eugène Coquin est né au Havre le 14 avril 1903.
    Orphelin très jeune, il sera élevé par ses grand-parents. Il devint journaliste au Havre Éclair, il publiera son premier livre de nouvelles en 1926, «Mon Curé», sous le nom de Jehan Le Povremoyne. Il publiera ensuite deux romans, Les Noces Diaboliques en 1929, puis Rose Misère en 1931.
    Après la guerre, il sera journaliste à Paris-Normandie jusqu'à sa retraite en 1968. En 1954, il publiera Ma Grand’Mère Paysanne, le plus tendre et le plus sensible de ses romans. On peut encore trouver cet ouvrage sur les sites de livres d’occasion.

    Il sera Maire de Robertot, de la fin de la guerre jusqu'au 10 avril 1970, jour qu'il a choisi pour se donner la mort au Tréport. Il repose à Robertot, le village où l’avait élevé sa grand’mère.

    lepovremoyne.jpg